Dans l’individualisation du traitement de patientes atteintes d’un cancer du sein au stade précoce ont été mis en évidence
Dans trois nouvelles études présentées au récent congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO)
- Un essai multicentrique a démontré que MammaPrint a permis d’identifier 30 % de patientes à faible risque génomique de plus que le test des 21 gènes, avec une excellente DMFS (Distant Metastasis Free Survival) à 5 ans (98,5%).
- Les données de l’essai I-SPY-2 montrent que l’ajout de pembrozilimab (immunothérapie) à un traitement néo-adjuvant standard améliore la « réponse pathologique complète » (RPC) chez des patientes présentant des récepteurs hormonaux positifs (HR+) et identifiées à haut risque par MammaPrint.
- Le suivi des données de l’étude MINDACT comparant le traitement par chimiothérapie classique par Anthracyclines (AT) avec un protocole expérimental par docétaxel et capécitabine (DC), ne montre aucune différence significative entre les deux types de traitement.
IRVINE, CA et AMSTERDAM – 13 juin 2017 – Agendia Inc., un leader mondial dans la médecine personnalisée et les diagnostics moléculaires du cancer, fait le point sur les trois études présentées lors du récent congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) à Chicago (2 au 6 juin). Ces études enrichissent les données scientifiques attestant de l’utilité clinique de MammaPrint®, le test pronostique de récidive du cancer du sein mis au point par Agendia.
- – Dr David Dabbs et a présenté les résultats de la stratification du risque de récidive du cancer du sein établie d’une part par la signature d’expression des 70 gènes (MammaPrint d’Agendia) et d’autre part par la signature d’expression des 21 gènes dans le cadre d’une vaste analyse multicentrique.
Les résultats démontrent que la signature des 70 gènes d’Agendia (MammaPrint) a permis d’identifier 30 % de patientes à faible risque génomique de plus que le test des 21 gènes et ce, sans impacter le pronostic des patientes puisque la DMFS chez ces patientes est de 98,5% à 5 ans. La signature des 70 gènes a permis de détecter 30 % de patientes à haut risque génomique de plus. Lorsque les résultats des deux tests étaient discordants parmi les patientes ayant présenté un événement métastatique à distance ou décédées, 72 % des cas ont été classés correctement dans la catégorie à haut risque par la signature des 70 gènes comparativement à 0 % (zéro) de cas classés correctement par le test des 21 gènes.1
« Prendre la décision de prescrire une chimiothérapie chez une patiente atteinte d’un cancer du sein est
une décision difficile et délicate pour un médecin » évoque le Dr William Audeh « Il est important que les
patientes soient informées des différentes options qui s’offrent à elles et d’aider les médecins dans cette prise de décision. En ce sens, MammaPrint est aujourd’hui le seul test avec le niveau d’utilité le plus élevé offrant cette possibilité. »
- – Résultats de l’essai multicentrique I-SPY-2 Rita Nanda et al. étudiant l’impact de l’ajout de l’immunothérapie anti-PD-1 (pembrolizumab) au traitement néo-adjuvant standard sur la réponse pathologique complète (RCP) dans une cohorte de patientes HR+ identifiées à haut risque par MammaPrint. Il a été démontré que l’ajout de pembrolizumab au traitement néo-adjuvant standard améliore la RPC dans tous les cas de cancer du sein HER2-négatif de l’essai I-SPY-2. C’est la première fois qu’un agent est retenu pour une évaluation dans un essai de phase III chez des patientes HR+/HER2-.2
- – Résultats du suivi de l’étude prospective, randomisée et contrôlée MINDACT (Microarray In Node- negative and 1 to 3 positive lymph node Disease may Avoid Chemotherapy) publiée dans la revue médicale New England Journal of Medicine en août 2016 par Fatima Cardoso et Ce suivi concernait la cohorte de patientes ayant reçu un traitement par chimiothérapie et qui ont été randomisées. La randomisation visait à comparer le protocole thérapeutique classique par anthracyclines (AT) avec un traitement expérimental par l’association docétaxel et capécitabine prise par voie orale (DC). Les résultats ont montré que le traitement de type DC n’a pas amélioré l’issue clinique des patientes par rapport au traitement par AT, y compris chez les patientes à haut risque clinique et haut risque génomique selon MammaPrint.3
Pour le Dr William Audeh, Directeur Médical d’Agendia, « L’abondance de données présentées à l’ASCO 2017 témoigne des nombreuses applications du test MammaPrint pour améliorer la prise en charge des patientes atteintes d’un cancer du sein au stade précoce. Les dernières données de MINDACT revêtent un intérêt tout particulier car elles démontrent que les patientes randomisées dans le groupe nécessitant une chimiothérapie par le test MammaPrint, présentaient d’excellents taux de survie à cinq ans, qu’elles aient été traitées selon la norme classique des soins ou par un protocole chimiothérapeutique expérimental. »
« Les données d’efficacité issues de l’essai I-SPY-2, qui corroborent l’utilité de MammaPrint pour individualiser le protocole de soins dans le cadre d’un traitement néoadjuvant offrent des perspectives encourageantes », poursuit le Dr William Audeh.
1 Multi-institutional comparison of breast cancer risk stratification by 70-gene signature and 21-gene assay. Poster presented at the ASCO Annual Meeting. June 2017; Chicago Illinois.
2 Pembrolizumab plus standard neoadjuvant therapy for high-risk breast cancer (BC): Results from I-SPY 2. Poster presented at the ASCO Annual Meeting. June 2017; Chicago, Illinois.
3 Cardoso F, et al. Standard anthracycline-based vs. docetaxel-capecitabine in early breast cancer: Results from the chemotherapy randomization (R-C) of EORTC 10041/ BIG 3-04 MINDACT phase III trial. Poster presented at ASCO Annual Meeting. June 2017; Chicago, Illinois.
– Fin –
À propos de MammaPrint
MammaPrint® est un test de diagnostic in vitro approuvé par la FDA et qui a également obtenu le marquage CE. Réalisé à partir d’échantillons tumoraux, il permet d’évaluer le risque de métastases à distance à 5 ans. MammaPrint® est indiqué pour être utilisé par les médecins en tant que marqueur pronostic parallèlement à d’autres facteurs clinico-pathologiques. Les informations obtenues par MammaPrint® favorisent la prise en charge thérapeutique, mais ne déterminent pas l’issue de la maladie, ni la prédiction de la réponse de chaque patiente au traitement.
À propos d’Agendia
Agendia est une entreprise privée, numéro un dans le diagnostic moléculaire, qui développe et commercialise des produits de tests génomiques à visée diagnostique pour favoriser la prise en charge thérapeutique personnalisée des patients atteints de cancer, notamment dans les cas les plus difficiles.
Le développement des tests du cancer du sein d’Agendia est fondé sur une sélection objective de gènes, basée sur l’analyse du génome entier. Agendia propose MammaPrint®, un test pronostic de récidive du cancer du sein qui analyse la signature d’expression de 70 gènes et BluePrint®, un test de sous-typage moléculaire qui apporte une meilleure compréhension de la biologie du cancer du sein permettant d’adopter des mesures cliniques bien plus nuancées.
Agendia développe d’autres signatures génomiques dans le cancer. L’entreprise coopère avec des sociétés pharmaceutiques, des centres internationaux de recherche d’excellence dans le cancer et des groupes universitaires afin de développer des tests diagnostiques compagnons en oncologie, plus performants.
Pour plus d’informations sur Agendia ou les tests MammaPrint et BluePrint, n’hésitez pas à visiter le site d’Agendia réservé aux patientes à l’adresse www.mammaprint.fr ou le site de l’entreprise à l’adresse www.agendia.com.
Suivez Agendia, Inc. sur Facebook, Twitter, ou LinkedIn pour demeurer au fait de toute l’actualité.